Pourquoi la Chine interdit ChatGPT : enjeux géopolitiques et réponses inattendues
Pourquoi la Chine a interdit ChatGPT ? La vérité non censurée (et légèrement sarcastique)
ChatGPT est interdit en Chine. Choquant ? Pas vraiment. L’histoire d’amour compliquée de la Chine avec la liberté d’expression en ligne est bien connue. Analysons cela. Pourquoi le pays qui nous a donné le thé et le badminton a-t-il coupé notre chatbot préféré ?
Les raisons obscures (et un peu prévisibles) de l’interdiction
Officiellement, nul en Chine n’a crié « On interdit ChatGPT ! ». Soyons réalistes. Quand quelque chose n’est pas accessible et que le gouvernement fait la moue, c’est une interdiction discrète. La presse locale, toujours prompte à relayer le Parti, a dit que ChatGPT est un outil de désinformation.
Mais quelle désinformation effraie tant Pékin ? Apparemment, selon le China Daily, ChatGPT écrit des réponses sur le Xinjiang qui correspondent à la « propagande politique du gouvernement américain ». Le mot « génocide » a été lâché. Imaginez un chatbot qui ne suit pas le Parti ! Quelle indignation !
L’accusation est claire : les États-Unis pourraient utiliser ChatGPT pour déverser leur « désinformation » sur le peuple chinois. Évidemment, le peuple chinois serait incapable de discernement, prêt à gober n’importe quelle ânerie venue des États-Unis. On nous prend vraiment pour des jambons.
Le contexte géopolitique : quand l’IA devient un jeu de pouvoir
Cette interdiction non officielle intervient alors que les tensions entre la Chine et les États-Unis augmentent, surtout dans la technologie. Quelques jours avant qu’OpenAI limite l’accès depuis la Chine, le Département du Trésor américain a annoncé des règles visant à encadrer certains investissements américains dans l’IA en Chine. Cela protégerait la sécurité nationale.
Cependant, c’est peut-être une façon de freiner l’ascension technologique chinoise. Qui sait ? La géopolitique est un champ de bataille d’intérêts économiques et de méfiance.
La réponse du berger à la bergère (ou plutôt, du dragon au chatbot) : DeepSeek 3 entre en scène
La Chine ne reste pas inerte. En janvier, une startup de Hangzhou a lancé DeepSeek 3, présentée comme la réponse à ChatGPT. DeepSeek 3 aurait des performances comparables, voire supérieures à ChatGPT, pour 6 millions de dollars seulement. Les ingénieurs chinois semblent avoir trouvé une recette secrète pour créer une IA haut de gamme à prix réduit. DeepSeek : l’alternative chinoise à ChatGPT qui prend d’assaut la Silicon Valley, rien que ça !
Alors, ChatGPT banni, vraiment ? Pas entièrement. Les audacieux (et ceux avec un VPN et un numéro étranger) peuvent contourner le blocus numérique. C’est comme commander un cheeseburger dans un pays qui ne jure que par le tofu fermenté. C’est possible, mais attention.
Un petit aperçu du Grand Firewall chinois : Bienvenue dans la cage dorée du web chinois
L’histoire de ChatGPT en Chine n’est qu’un épisode dans la saga des restrictions internet dans le pays. Rappelez-vous Google, qui a quitté en 2010 à cause de la censure. Quels pays interdisent ChatGPT ? La Chine fait partie des pays peu enclins à favoriser la liberté d’expression.
Netflix n’a pas sa licence en Chine. TikTok international est banni et remplacé par Douyin, version censurée. Les VPN sont techniquement légaux, mais disposent de restrictions. La liste des applis bloquées est longue. Les modèles d’IA chinois sont populaires dans le monde et surpassent leurs rivaux américains. Mais cela, on ne le dira pas trop fort en Chine.
Alors, pourquoi avoir interdit ChatGPT en Chine ? Par peur de la désinformation, de la propagande américaine ou de la perte de contrôle sur l’information. Pour toutes ces raisons, DeepSeek 3 et d’autres alternatives continuent leur chemin. Un jour, la Chine aura son propre ChatGPT, bien propret et parfaitement aligné sur le Parti. Pendant ce temps, ceux qui veulent goûter à une « vraie » IA devront ruser ou se contenter de la version locale. C’est cela, la magie du web chinois : un monde parallèle, contrôlé mais avec des alternatives pas totalement libres.