Disney et Universal poursuivent une entreprise d’intelligence artificielle pour violation de droits d’auteur
Disney et Universal poursuivent une entreprise d’IA pour violation de droits d’auteur
Disney et Universal ont engagé une action en justice contre une entreprise d’intelligence artificielle (IA), Midjourney, pour violation de droits d’auteur. Ces studios reprochent à Midjourney d’utiliser des œuvres protégées sans autorisation, causant un préjudice aux artistes et aux industries créatives.
Contexte juridique et précédent dans d’autres secteurs
Cette action fait suite à des démarches similaires dans d’autres domaines créatifs. Par exemple, début 2023, la société Cohere a été poursuivie par plus d’une dizaine de grands médias pour des motifs comparables. Des artistes visuels ont aussi intenté un procès contre Midjourney pour des infractions liées à leurs créations.
Accusations spécifiques contre Midjourney
- Promotion active de la violation des droits d’auteur : Midjourney expose des images créées par utilisateurs montrant des personnages sous copyright dans sa section « Explore ». Les studios estiment que cette mise en avant prouve la connaissance et la tolérance de Midjourney à l’infraction.
- Absence de mesures techniques : Midjourney dispose de moyens pour prévenir l’utilisation non autorisée d’œuvres protégées, mais choisit de ne pas les appliquer.
- Pratique de collecte des données : Le PDG David Holz a reconnu que la société collecte un volume important de textes et d’images pour entraîner ses modèles.
Efforts infructueux avant le procès
Disney et NBCUniversal ont tenté une résolution amiable. D’autres plateformes d’IA ont accepté d’instaurer des protections contre le vol de propriété intellectuelle. Midjourney, selon les plaintes, a au contraire continué à améliorer la qualité de ses images générées, accentuant le problème.
Objectifs du recours judiciaire
Kim Harris, vice-présidente exécutive et conseillère générale de NBCUniversal, explique que le procès vise à protéger le travail des artistes et l’investissement consacré à la création de contenus. Les studios entendent ainsi défendre leurs droits et ceux des créateurs face à l’utilisation non régulée de l’IA.
Évolution du conflit hollywoodien sur l’IA
Cette procédure marque un tournant. Alors que les acteurs et scénaristes luttaient pour protéger leur image et leur identité, les studios commencent à s’opposer directement aux entreprises technologiques sur les questions de propriété intellectuelle.
Pour l’heure, d’autres grands studios, comme Amazon, Netflix ou Warner Bros., membres avec Disney et Universal de la Motion Picture Association, ne se sont pas joints à la procédure.
Points clés à retenir :
- Disney et Universal poursuivent Midjourney pour utilisation non autorisée de contenus protégés.
- Midjourney est accusée de promouvoir et de faciliter la violation des droits d’auteur.
- Les studios ont tenté une résolution amiable sans succès.
- Ce procès illustre une nouvelle bataille entre studios et entreprises d’IA sur la protection de la propriété intellectuelle.
Quand Disney et Universal attaquent une entreprise d’IA pour violation des droits d’auteur : une bataille qui redéfinit Hollywood
Disney et Universal poursuivent une entreprise d’intelligence artificielle pour violation de droits d’auteur. Oui, vous avez bien lu. Ces géants du divertissement viennent de lancer une offensive légale majeure contre Midjourney, une plateforme d’IA qui génère des images. Pourquoi une telle action ? Pour protéger leurs créations, leurs artistes, et… leur portefeuille, bien sûr.
Cette situation n’est ni anodine ni isolée. En 2023, des artistes visuels ont intenté un procès similaire contre Midjourney. Plus tôt dans l’année, des groupes de médias ont attaqué l’entreprise Cohere pour les mêmes raisons. Le combat pour la propriété intellectuelle dans l’ère numérique passe à la vitesse supérieure.
Midjourney dans le viseur : quelles sont les accusations principales ?
Les studios ne font pas les choses à moitié. Selon leur plainte, Midjourney ne fait pas seulement produire des images dérivées d’œuvres protégées par le droit d’auteur, mais cette plateforme encourage activement cette pratique. Comment ? En affichant ces œuvres dans une rubrique appelée ‘Explore’, censée mettre en lumière les créations des utilisateurs. C’est comme si on montrait fièrement des copies non autorisées en vitrine. Un vrai cauchemar pour les détenteurs de droits.
Autre point crucial : les mesures techniques de protection. Les studios affirment que Midjourney dispose des moyens techniques nécessaires pour limiter la production de contenus illicites, mais choisit délibérément de ne pas les appliquer. Cela revient à ouvrir la porte aux plagiaires, avec la clé sous le paillasson.
David Holz, le PDG de Midjourney, a lui-même admis que l’entreprise collecte massivement des données—texts, images, tout ce qu’elle peut—to entraîner ses modèles d’IA. Une moisson d’informations qui pose question sur la limite entre inspiration et exploitation illicite.
Une tentative de règlement à l’amiable avortée
Avant d’en appeler à la justice, Disney et NBCUniversal ont essayé le dialogue avec Midjourney. Résultat ? Aucun compromis. Alors que d’autres plateformes IA ont accepté de modérer leur usage afin de respecter la propriété intellectuelle, Midjourney a continué de lancer des versions toujours plus performantes de son service d’image—versions suscitant, selon leurs détracteurs, des infractions plus flagrantes. Imaginez votre voisin qui refuse de baisser la musique alors que tout le quartier se plaint…
Quel est le nerf de cette guerre ?
“Nous engageons cette action pour défendre le travail acharné des artistes qui nous divertissent et inspirent, ainsi que les investissements considérables que nous faisons dans notre contenu,” explique Kim Harris, vice-présidente exécutive et conseillère juridique de NBCUniversal. Derrière la lutte juridique, il s’agit donc de préserver des carrières, mais aussi des millions, voire des milliards investis dans la création.
Une bataille qui réinvente les conflits à Hollywood autour de l’intelligence artificielle
Ce procès ouvre une toute nouvelle bataille dans un conflit plus vaste. On connaissait déjà les combats des acteurs et scénaristes pour protéger leur image et leurs droits vis-à-vis des studios. Désormais, ce sont les studios eux-mêmes qui s’attaquent directement aux entreprises technologiques spécialisées dans l’IA, les accusant de pillage intellectuel.
C’est une évolution majeure de la guerre des droits dans le domaine du divertissement. Il ne s’agit plus seulement de protéger les talents humains, mais toute la chaîne de création et de propriété, face à une machine capable de digérer et reproduire à l’infini.
À noter cependant, que d’autres grands noms du cinéma, comme Amazon, Netflix, Paramount Pictures, Sony ou Warner Bros., membres comme Disney et Universal de la Motion Picture Association, n’ont pas encore rejoint cette bataille judiciaire. Cela pourrait être la pointe de l’iceberg d’un conflit qui pourrait bientôt embraser toute l’industrie du cinéma.
En conclusion : le futur de la création sous pression
Cette affaire pose une question fondamentale : comment concilier progrès technologique et respect de la création ? Faire entrer l’IA dans la création artistique enrichit les possibilités mais bouleverse aussi les règles établies. Disney et Universal rappellent que l’innovation ne doit pas se faire au détriment des droits des auteurs et des artistes.
Pour vous, amateurs ou professionnels, la leçon à retenir est claire. Si vous utilisez, créez ou travaillez avec des contenus générés par IA, la prudence est de mise. Les frontières de la propriété intellectuelle se redessinent et les recours juridiques se multiplient. Mieux vaut anticiper que subir un procès.
Avez-vous déjà expérimenté des créations assistées par IA dans un projet ? Comment voyez-vous l’équilibre entre liberté d’expression et respect des œuvres originales à l’ère numérique ? Le débat est ouvert, et cette histoire n’en est certainement qu’un chapitre parmi d’autres à venir.
Quelles sont les principales accusations de Disney et Universal contre Midjourney ?
Les studios accusent Midjourney de promouvoir activement la violation des droits d’auteur. Ils soulignent que la plateforme expose des images créées par les utilisateurs avec des personnages protégés et refuse d’utiliser des mesures techniques pour bloquer ces contenus.
Pourquoi Disney et NBCUniversal ont-ils décidé de porter plainte malgré des tentatives de résolution ?
Les studios ont tenté de négocier avec Midjourney, qui a toutefois continué à publier des versions améliorées de son service, générant davantage d’images enfreignant les droits. Cette situation a poussé à l’action juridique.
Comment Midjourney utilise-t-il les données pour entraîner son intelligence artificielle ?
Le PDG de Midjourney a admis que l’entreprise collecte autant de données que possible, y compris des textes et images, afin d’entraîner ses algorithmes. Les studios considèrent cela comme une exploitation des œuvres protégées.
Quel est l’enjeu principal de cette plainte pour les studios ?
L’objectif est de protéger le travail des artistes et l’investissement des studios dans leurs contenus, afin d’éviter que leurs créations soient utilisées sans consentement ni compensation.
Cette action est-elle unique ou s’inscrit-elle dans un mouvement plus large ?
Cet événement fait partie d’une tendance plus large où les industries créatives, notamment la presse et les arts visuels, poursuivent des sociétés d’IA pour violation des droits d’auteur.
Les autres grands studios ont-ils rejoint cette plainte ?
Non. Bien qu’ils fassent partie de la Motion Picture Association avec Disney et Universal, Amazon, Netflix, Paramount, Sony et Warner Bros. n’ont pas encore engagé de poursuites similaires.